L’écotaxe portait sur 15 000 km de routes. « Je ne peux que me féliciter qu’une solution ait été trouvée pour sortir de l’impasse de financement dans laquelle se trouvait l’Afitf depuis octobre 2013, fragilisant fortement le respect de ses engagements financiers et mettant en cause de nouveaux engagements pour la nouvelle génération de contrats de plan entre l’État et les régions », indique Philippe Duron. Pour ce dernier, la décision du gouvernement tient compte des préoccupations exprimées par les acteurs économiques du secteur routier mais aussi des exigences environnementales en modulant la tarification du péage en fonction des kilomètres parcourus et du niveau de pollution des poids lourds. Toutefois, « si les recettes ainsi dégagées permettent aujourd’hui à l’Afitf d’avoir une meilleure visibilité sur ses perspectives budgétaires, elles n’atteignent pas les recettes attendues de l’écotaxe poids lourds, continue Philippe Duron. Pour assurer les engagements pris par l’État et financer l’ensemble des projets d’infrastructures déjà décidés, l’Afitf aura besoin de ressources complémentaires qu’il appartiendra au gouvernement d’identifier et de mettre en place dans les mois à venir ».
7 jours en mer
Les recettes du « péage de transit poids lourds » seront insuffisantes pour financer les infrastructures
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