Ainsi les trafics de papier, qui piétinent du fait de la montée en puissance des moyens de communication numériques. L’activité est notamment atone dans le secteur des emballages et des pulpes pour l’industrie des produits d’hygiène. Quant aux transbordements de bois, ils sont en recul en raison de la crise du bâtiment généralisée en Europe.
Reste qu’avec ses moyens logistiques hors pair, Rotterdam demeure une destination privilégiée pour les échanges de produits forestiers. « Le transport ro-ro est privilégié pour les importations venant de Scandinavie tandis que celles en provenance des États-Unis se font par conteneur ou acheminement conventionnel. » D’autre part, « l’utilisation grandissante des voies fluviales en Europe », détaille Roelf Buist, directeur général de SCA Nederland, filiale du groupe éponyme suédois et leader du transport maritime forestier aux Pays-Bas.
Face à la conjoncture adverse, la réduction des coûts de distribution est devenue le mot d’ordre du secteur. De quoi mettre la pression sur le port de Rotterdam en termes de transport intermodal.