À Lorient, le trafic du bois aurait presque une place anecdotique. « Le trafic pourrait reprendre, et devenir plus performant, explique le directeur du port, Abel Chevalier. On traite grosso modo 2 000 m3 à 3 000 m3 par an, soit un ou deux navires, pas plus, essentiellement des bois sciés finlandais, du sapin utilisé en charpente. Mais il y a un problème que nous ne sommes pas parvenus à résoudre. Pour les bois d’origine européenne, pas de souci, il n’y a pas de contrôle phytosanitaire à effectuer. Mais pour les cargaisons de Russie, il en faut un. Or l’administration a réduit le nombre de point d’entrée communautaire (PEC) et Lorient se retrouve sans bureau de contrôle. »
Le port de Saint Malo, en revanche, a conservé son PEC et la proximité de Pinault, et sa filiale Silverwood capte sur les quais de malouins des volumes qui viennent ensuite desservir par camions la région lorientaise.
Implanté à Lorient et importateur, Le Touze distribution, distributeur de bois et de panneaux de second œuvre, a des velléités d’augmenter ses arrivages de bois d’œuvre. Une velléité que les dirigeants du port suivent de près.