Bordeaux: les pellets en ligne de mire

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L’export se solde seulement par 4 600 t de pin des Landes expédiées essentiellement par conteneurs. Plus précisément, en 2013, le tonnage global de bois a atteint les 96 000 t, trafic caractérisé par une légère érosion (− 8 % par rapport à 2012) due notamment au départ de l’un des opérateurs bois du terminal de Bassens, l’entreprise Stora Enso, dont l’armateur a opté pour un autre port courant 2013. Signe des temps, les deux autres opérateurs de la place, importateurs de bois du Nord et de bois scié, Silverhood et Sinbpla ont, eux, allié leurs forces. Opéré également sur Bassens, le trafic de bois tropicaux, quant à lui, s’amenuise. « Le port n’est plus très présent sur ce trafic », reconnaît Sylvie Saint-Vignes, responsable du trafic bois à Bordeaux Port Atlantique. « L’opérateur F. James reste sur Bordeaux et conserve sa scierie, mais pour un trafic d’appoint, la tendance sur ce marché étant à la baisse. »

Les perspectives de développement résident désormais dans de l’import de pellets, ces granulés de bois énergie. Un nouvel opérateur a officié en 2013 avec la venue d’un navire de 4 000 t, sur Bassens, dans les anciens locaux de Stora Enso. Autre trafic naissant, l’import de copeaux et de plaquettes de bois. Deux navires ont escalé en 2013 pour ce type de marchandises. « La conteneurisation prenant actuellement le pas dans le transport du bois, le port de Bordeaux examine à plus long terme les potentiels de développement sur le futur hub du Verdon », ajoute Sylvie Saint-Vignes.

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