Le 5 mai, la délégation de l’Union européenne aux Philippines a diffusé un communiqué selon lequel les autorités de tutelle de la formation maritime des Philippines ont jusqu’à fin juillet 2014 pour apporter les preuves à la Commission qu’elles respectent totalement les obligations de la convention STCW sur la formation des navigants. Elles devront également montrer qu’elles disposent de toutes les ressources humaines, en nombre et en qualité, pour assurer le contrôle des nombreux établissements de formation qui existent aux Philippines. Un nouvel audit sera organisé en octobre par l’Agence européenne de sécurité maritime (AESM) afin de s’assurer de la bonne mise en œuvre des mesures prises par les autorités philippines. En cas de non-conformité à la convention STCW, l’Union européenne « pourrait » retirer son agrément accordé à l’État au nom duquel sont délivrés les brevets d’officier et de personnel d’exécution. Le communiqué rappelle que les Philippines ont fait, avec l’aide technique de certains États membres, de gros progrès à la suite du précédent audit réalisé par l’AESM mais qu’il reste encore des choses à faire. Sont employés, à bord des navires immatriculés dans un État membre, près de 150 000 officiers philippins, rappelle l’Association des armateurs européens qui se dit convaincue que les Philippines feront ce qu’il faut faire pour conserver l’agrément européen.
7 jours en mer
STCW: Les Philippines ont jusqu’en juillet pour montrer patte blanche
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