Pris entre la population de l’île du Giglio qui réclame le départ du Costa-Concordia et les ports candidats au démantèlement du paquebot, le gouvernement met le pied sur l’accélérateur: sa décision sera prise au plus tard d’ici le 15 mai. Pour le ministre de l’Environnement, Gian Luca Galetti, le désossage du navire doit être effectué en Italie pour des raisons de sécurité environnementales. D’où les pressions de l’exécutif italien sur le groupe américain Carnival, propriétaire de Costa Crociere, qui penche pour la solution turque. Or en matière de sécurité, la Turquie ne fait pas partie des pays vertueux. Pour compliquer l’affaire, les compagnies d’assurance veulent que le site soit choisi sur la base de critères économiques. Elles sponsorisent donc l’option turque, l’autorité portuaire d’Izmir réclamant seulement 40 M€. Un chiffre largement inférieur à la moyenne des ports italiens, comme Gênes, qui a présenté une addition de 100 M€.
7 jours en mer
Le port ou sera démantelé le Costa-Concordia sera choisi d’ici le 15 mai
Article réservé aux abonnés