Le 29 avril, au Pré Catelan, se pressaient sous une fine pluie environ 150 personnes invitées par le conseil d’administration et les associés de Barry Rogliano Salles à la réception donnée à l’occasion du départ à la retraite de Jean-Bernard Raoust, leur président. Comme d’habitude, BRS a bien fait les choses. D’anciens présidents sont venus dire quelques mots sur l’évolution du courtier français depuis sa fondation à Marseille en 1856. « Merci de ces mots aimables. Dommage qu’il m’ait fallu attendre la fin de ma carrière pour les entendre », a répondu, toujours souriant, le tout jeune retraité. Il a rappelé qu’au début de sa carrière, il y a 39 ans, peu de clients de BRS parlaient l’anglais. Aujourd’hui, très peu parlent le français. « Nul n’est prophète dans son pays », en a-t-il conclu. Jean-Bernard Raoust s’est une nouvelle fois étonné de la différence d’appréciation du métier de courtier entre le monde anglo-saxon et le monde méditerranéen. Il a appelé à ne pas avoir honte de la rémunération de courtier, basée sur le no cure, no pay, surtout au regard des honoraires des avocats maritimistes et autres banquiers. Longs applaudissements à la fin du discours. Symbole de changement: le nouveau président est américain. Il porte les cheveux longs et s’appelle Tim Jones.
7 jours en mer
Jean-Bernard Raoust vous salue bien
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