Le dernier voyage du navire de croisière qui s’est échoué sur un rocher à une cinquantaine de mètres du rivage de l’île du Giglio (Toscane) en janvier 2012 aura lieu avant la fin de l’été prochain. Le coût de l’opération de déplacement de l’épave sera de 200 M€. Cette somme comprend les manœuvres de bonification et de destruction des déchets spéciaux conformément au code européen sur les déchets (CER) effectuées sur une période de 18 mois. Enfin, quelque 300 personnes seront nécessaires pour démanteler le navire. La feuille de route des responsables de l’opération Costa-Concordia prévoit l’utilisation de plusieurs remorqueurs pour couvrir les 280 km qui séparent l’île du Giglio du port de Voltri. Avant d’être remorquée, l’épave sera vidée du mobilier. Une fois arrivée à destination, elle sera découpée horizontalement pour éliminer les ponts et les substances liquides évacuées. La dernière phase comprend le blocage de l’épave dans le chantier des réparations navales et sa destruction.
Quatre morts et trois blessés dans un chantier bengali
Le 3 avril, l’explosion d’une bombonne de gaz a provoqué la mort de quatre ouvriers et blessés grièvement trois autres dans un chantier de déconstruction de navires au Bangladesh. L’information relayée par l’ONG Shipbreaking Platform a été dévoilée par un journal national, le Daily Star. Le sinistre a eu lieu dans les chantiers de Arafin Enterprise. En 2013, ce sont 23 ouvriers qui ont trouvé la mort dans les chantiers du Bangladesh. L’ONG Shipbreaking Platform alerte les autorités nationales pour qu’un plan de prévention soit mis en place dans les chantiers et surtout soit appliqué. De plus, elle accuse les armateurs qui vendent leurs navires à ces chantiers de vouloir se défaire de leurs responsabilités. Le père d’un des ouvriers décédés a affirmé auprès du journal que son fils n’a jamais reçu d’équipement de protection.