Résolution no 1: L’Afcan attend que la loi relative aux activités privées de protection des navires ainsi que ses décrets d’application soient promulgués le plus rapidement possible. L’Afcan estime que les concepts de légitime défense élargie et de tirs de semonce devraient être inclus dans les textes de la loi et des décrets d’application.
Résolution no 2: Inquiète de constater qu’un de ses adhérents – pour avoir obtenu gain de cause dans un conflit relevant du droit du travail maritime devant le tribunal pertinent – voit depuis son avenir professionnel compromis, l’Afcan mandate le bureau de l’Association pour initier toutes démarches qui pourraient mettre fin à cette situation à la fois injuste et regrettable et permettre à ce capitaine de navire de poursuivre sa carrière dans le monde maritime.
Résolution no 3: Quand bien même on peut estimer que les stages embarqués puissent ne pas être absolument nécessaires pour les élèves se destinant aux professions paramaritimes, les trois premières années d’étude du cycle 1 des l’ENSM se font en tronc commun pour les futurs ingénieurs, qu’ils soient maritimes ou paramaritimes. L’Afcan, partageant la profonde inquiétude des étudiants, confrontés d’abord à la difficulté à trouver un embarquement puis au problème du chômage en sortie des études, a pris acte de la décision d’augmenter le nombre de places offertes aux élèves admis à la rentrée 2014. Elle rappelle aux armateurs qu’ils ont le devoir d’honorer le nombre de stages nécessaires à la poursuite de la formation de tous les élèves, conformément à la convention STCW.
Résolution no 4: Devant la disparition programmée des hôtels des Gens de mer, établissements dont la nécessité et l’utilisation ne sont plus à démontrer, abritant les foyers du marin ou Seaman’s club, ainsi que les sièges des associations maritimes locales qui fournissent une grande part des bénévoles assurant l’accueil des marins en escale, l’Afcan rappelle à l’État, aux ports et aux villes portuaires leurs obligations en matière d’accueil des marins en escale telles que définies par la convention du travail maritime, MLC 2006, entrée en vigueur en France le 1er mars.