En 2014, le nombre d’arrivées par la mer en Italie s’élève désormais à environ 18 000 personnes. Près de 43 000 personnes sont arrivées en 2013. Les Syriens fuyant la violence dans leur pays étant majoritaires, avec plus de 11 300 arrivants. Depuis que les autorités italiennes ont mis en place l’opération de sauvetage Mare Nostrum en octobre 2013, à la suite de naufrages tragiques au cours desquels quelque 600 personnes ont trouvé la mort, plus de 20 000 personnes ont été secourues en mer. Les personnes secourues ces derniers jours au large des côtes de la Sicile et de la Calabre se trouvaient à bord de plus de 40 bateaux et comprenaient beaucoup de femmes et d’enfants. Elles étaient parties de Zouara en Libye et beaucoup fuyaient la violence, les conflits et la persécution. La plupart d’entre elles sont originaires de la Syrie, de l’Erythrée, de la Somalie, du Nigeria, de la Gambie, du Mali et du Sénégal. « Le HCR continue d’exhorter les États à travailler conjointement pour porter secours à des personnes en mer, tout en recherchant des alternatives légales pour empêcher les gens de décider d’entreprendre ces traversées périlleuses », a déclaré Melissa Fleming, porte-parole du HCR, lors d’un point de presse à Genève. La porte-parole a également déclaré qu’il fallait aussi une capacité suffisante et des installations de réception adéquates afin d’héberger les demandeurs d’asile et migrants secourus. Le sort final de ces réfugiés n’a pas été précisé. Il est cependant peu probable qu’ils restent tous en Italie.
Du nouveau dans l’affaire des deux fusiliers italiens retenus en Inde
La Cour suprême indienne de New Delhi a accepté le recours présenté par les deux militaires et suspendu le procès. Un procès qui n’a pas encore commencé, les deux militaires détenus depuis deux ans en Inde n’ayant toujours pas été formellement inculpés. Pour les deux Italiens, la Nia, l’agence antiterrorisme indienne, ne peut pas monter le dossier puisqu’ils ne sont plus accusés de terrorisme. Il y a un an, le procureur indien avait requis l’application de la loi antiterrorisme contre les militaires italiens qui avaient tué deux pêcheurs après les avoir pris pour des pirates.
Selon une source juridique indienne, la cour suprême estime que l’Inde n’a pas le droit de juger les deux fusiliers. Une nouvelle audience a pourtant été calée d’ici fin avril. Une façon de faire traîner à nouveau les choses? Pour sa part, l’Italie a réaffirmé qu’elle n’acceptera jamais la juridiction indienne dans cette affaire et qu’en cas de procès, les deux militaires déserteront les salles d’audience.