Le 9 avril, Jean-Marc Janaillac, p.-d.g. de Transdev, a confirmé à l’AFP la volonté de son groupe de vendre sa participation dans la SNCM pour un prix symbolique et d’abandonner ses créances d’un montant de 77 M€. Jean-Marc Janaillac estime que « Transdev n’a pas les moyens de financer la compagnie maritime ni son développement basé sur un plan de long terme qui repose sur des hypothèses de croissance très optimistes du trafic ». Il a relativisé « l’efficacité du pacte social naviguant et sédentaire » et exprimé des doutes sur « le financement toujours pas assuré » de nouveaux navires. Le p.-d.g. n’a pas voulu faire de commentaires sur des discussions avec le groupe norvégien Siem Industries, qui serait intéressé par une reprise de la SNCM. La volonté de désengagement de Transdev va dans le sens de la position des syndicats de la SNCM qui souhaitent le départ de ce groupe et ont mené un mouvement de grève fin mars en ce sens.
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Transdev se déclare prêt à se désengager de la SNCM
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