STX seul en piste

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Une dépêche de l’AFP l’a annoncé le 18 mars en soirée. Des deux chantiers, STX France et Fincantieri, encore en lice pour construire ses quatre ferries à l’horizon 2018, la SNCM choisit le premier. « Ainsi s’engage l’ultime étape de négociation et de calage technique qui amènera la compagnie à commander ses quatre nouveaux navires au gaz naturel liquéfié avant le 30 juin après bouclage de son plan de financement et approbation du conseil de surveillance », a souligné à l’AFP Marc Dufour, président du directoire. La balle est dans le camp du ministère de l’Économie et des Finances pour quelque 2 Md€ à mobiliser auprès des banques, et dans le camp de STX pour peaufiner son processus industriel. Le premier navire, à livrer au printemps 2016, nécessite la coopération d’un autre chantier européen, les capacités industrielles du chantier de Saint-Nazaire étant saturées en 2016 par ses commandes en cours pour RCCL et Brittany Ferries. L’appel aux chantiers STX de Rauma ou Turku, en Finlande, apparaît des plus probables. Cette solution franco-française fait le bonheur des syndicats de STX France. « Elle prend tout son sens tant sur le plan industriel et technologique que sur le plan social en assurant des emplois sur nos deux rivages », commente la CFDT. La propulsion à gaz est une nouvelle technologie pour STX. Le renouvellement de sa flotte fait aussi partie du plan de redressement de la SNCM et des engagements pris en ce sens par l’État, actionnaire de la compagnie à 25 %, en janvier. L’État, qui est aussi actionnaire de STX France à hauteur de 33 %.

Le premier grand ferry GNL livré par STX Turku

Le 10 janvier 2013, le chantier STX de Turku, en Finlande, a livré le Viking-Grace, premier grand ferry fonctionnant au GNL et au diesel. D’une longueur de 214 m pour 31,8 m de large, sa capacité est de 2 800 passagers et 200 membres d’équipage pour 1 275 mètres linéaires de garage.

En octobre 2010, STX a annonçé la signature d’un accord préalable portant sur la construction de ce ferry d’une valeur de 240 M€. Viking espérait recevoir de l’État finlandais une aide de 30 M€ qui devait être autorisée par la Commission européenne. Le système complet de propulsion principale diesel/GNL, les propulseurs avant et arrière, les deux hélices et les lignes d’arbres ont été fournis par Wärtsilä.

M.N.

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