Cela ressemble à un roman d’Agatha Christie. La semaine dernière, l’homme de barre du Costa-Concordia, Jacob Rusli Bin, aurait dû témoigner dans le cadre du procès contre l’ex-commandant du paquebot qui s’est échoué en 2012 sur un rocher toscan. Durant la phase préliminaire du procès, cet homme de barre employé par la compagnie Costa Crociere avait négocié avec le tribunal une peine d’un an et huit mois de prison. Accusé par son ancien supérieur, Francesco Schettino, d’avoir provoqué la catastrophe en commettant une erreur de manœuvre, l’homme de nationalité indonésienne a disparu sans laisser de traces. « Nous n’arrivons pas à le trouver », a déclaré le procureur en charge du dossier d’accusation. En attendant de retrouver Jacob Rusli Bin, les juges ont fait défiler les autres témoins. À commencer par l’ancien directeur du croisiériste, Giovanni Onorato, qui rejette toute la responsabilité du drame sur l’ex-commandant Francesco Schettino. « Pour la compagnie, le paquebot n’aurait jamais du se trouver là la nuit du drame », a asséné Giovanni Onorato. Il a ajouté que l’ex-commandant n’avait pas les capacités requises en termes de leadership. Les audiences reprendront dans les prochains jours.
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Procès Concordia: à la recherche de l’homme de barre du Costa-Concordia
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