L’armement TransEuropa Ferries, qui assurait avec des ro-pax des liaisons journalières avec Ramsgate, a dû baisser pavillon pour cause de faillite. Les pertes étaient trop importantes. Il s’agissait d’un service accompagné, donc de camions plus chauffeurs. Il n’y avait que très peu de passagers. Pour ses quatre derniers mois d’activité, l’armement a généré à Ostende un trafic de 17 000 unités fret, soit l’équivalent de 449 425 t. Quant aux personnes, le bilan se situait aux environs de 20 000 unités. Ce trafic a été repris par Dunkerque et Calais. Les propriétaires slovaques se sont efforcés de sauver l’opération avec la coopération d’un groupe italien, mais sans résultat. Les trois navires restant ont été repris par le principal créancier, dont un prend du service en Méditerranée. Quant aux deux autres, ils sont à la chaîne dans le port d’Ostende. Selon la direction du port, des contacts sont établis avec des investisseurs et des armements en vue d’une éventuelle relance d’un service. Mais les choses évoluent très lentement. Le port d’Ostende est toujours prêt à faire face à une relance du trafic, disposant de deux postes équipés de passerelles à deux niveaux, et de trois postes équipés d’un ponton. Toujours dans l’avant-port à marée, le grand terminal ro-ro est, depuis la disparition de Ferryways, dédié à un trafic énergétique généré par la construction d’éoliennes.
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Dans l’attente d’une reprise de l’activité transmanche
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