La version dynamique et interactive de l’Atlas des infrastructures de transport de marchandises de l’Europe du Nord-Ouest est disponible sur le site internet http://geo.weastflows.eu. La plate-forme GeoWeastflows rend accessible en ligne, gratuitement, les données cartographiques et statistiques du système de transport de marchandises du nord-ouest de l’Europe, tous types d’infrastructures (existantes ou en projet) et tous types de marchandises (ferroviaire, routier, fluvial, maritime, aérien). L’objectif de la plate-forme GeoWeastflows est de présenter à l’internaute l’organisation du système de transport de marchandises en Europe du Nord-Ouest et notamment les connexions et la complémentarité des modes de transport. La plate-forme est ouverte à tous, sur simple inscription, et plus particulièrement destinée aux acteurs de la logistique, aux élus locaux, aux chercheurs et aux étudiants, précise un communiqué. L’internaute a la possibilité d’afficher ou de masquer à sa convenance les différentes couches d’information, la sélection se fait en cochant les cases choisies. Ces dernières permettent de sélectionner « infrastructures », « corridors européens », « données de trafics », « limites administratives », « données thématiques démographiques et économiques ». Cette version électronique du système de transport de marchandises du nord-ouest de l’Europe fait suite à la publication de l’Atlas en juillet 2013 (voir JMM no 4886). Comme pour le livre, l’Agence d’urbanisme de la région du Havre et de l’estuaire de la Seine (AURH) a largement contribué à la réalisation de la plate-forme GeoWeastflows. Cette dernière et l’Atlas sont les traductions concrètes du programme européen Weastflows. Celui-ci a pour ambition d’améliorer la logistique et le transport de fret en Europe du Nord-Ouest et de décongestionner les hinterlands des ports du Range Nord et les routes traditionnelles Nord-Sud en favorisant notamment le déploiement des flux de marchandises sur un nouvel axe Ouest-Est passant par la vallée de la Seine. L’AURH s’est investie dans ce projet, vu comme une opportunité d’inscrire l’estuaire de la Seine et l’axe séquanien dans une nouvelle dynamique européenne.