Lors de l’escale forcée pour avarie électrique totale à Lorient, cinq marins roumains du Just-Mariiam ont demandé leur rapatriement, dénonçant des conditions sanitaires et de sécurité hasardeuses, estimant que « leur vie était en danger à bord ». L’intervention de l’inspecteur du syndicat ITF Geoffroy Lamade auprès du propriétaire libanais du navire, Georges Deni, l’a forcé à financer le retour de ces marins en taxi vers Roissy, puis par avion jusqu’à Bucarest. Les arriérés d’un mois et de deux mois de salaires leur ont été versés. L’armateur a annoncé qu’ils seraient remplacés par des marins indiens, mais le navire reste bloqué à quai, détenu par les autorités françaises. La société de classification est venue le 19 février inspecter le navire. Arrivé avec 7 degrés de gîte à quai, Le Just-Mariiam a redressé son assiette. Mais il ne reprendra la mer qu’après une « vérification renforcée et des essais, notamment des portes étanches et des feux de navigation détériorés pendant le remorquage », indique le centre de sécurité des navires de Lorient.
7 jours en mer
Les marins roumains du Just-Mariiam rapatriés
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