Pas de peine de mort et pas d’application de la loi antiterroriste « Sua Act ». Face aux pressions de l’Otan et de l’Union européenne saisies par Rome dans l’affaire des deux fusiliers retenus depuis deux ans (lire brève p. 16), l’Inde met la pédale douce. Mais sans présenter pour autant, le dossier d’accusation. Pour la 27e fois en effet, la Cour suprême a repoussé sa décision. En revanche, elle a annoncé que la Nia, l’agence nationale d’investigations antiterroristes, est toujours chargée du dossier. La prochaine audience est fixée au 7 mars, pour, selon le juge, donner le temps à l’accusation et à la défense de peaufiner leurs instances. Pour l’Union européenne, la décision indienne est « un pas en avant dans la bonne direction ». Toutefois, le président de la Commission européenne, Martin Schultz, a demandé à New Delhi de respecter la convention onusienne sur le droit de la mer.
7 jours en mer
Inde: les deux fusiliers italiens ne seront pas accusés de terrorisme
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