Les solutions possibles pour un soutage GNL dans les ports français

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L’approvisionnement en GNL des navires dans les ports maritimes pose d’abord la question de son origine, dans la mesure où seulement deux d’entre eux, Marseille et Nantes Saint-Nazaire, importent et stockent du GNL sur des terminaux spécialisés. Fin 2015 devrait s’ajouter Dunkerque. Sur ces trois sites, et pour un trafic relativement modeste ou débutant de type roulier ou shortsea fonctionnant au GNL, la solution la plus économique consiste à charger des camions-citernes dans les terminaux spécialisés puis d’aller souter les navires à leurs postes à quai. De tels camions existent et circulent en Scandinavie et en Espagne. Les sites de Fos et de Montoir disposent de postes de chargement de citernes routières en GNL. Dans les autres ports français, pour les mêmes trafics, des citernes routières de GNL pourront être reçues. Des aires de stockage pour un nombre suffisant de citernes remplies ou vides devront être prévues, l’arrivée des camions ne pouvant toujours coïncider avec les escales des navires, d’autant plus que la distance avec l’un des trois terminaux spécialisés est grande. Un tracteur et sa citerne d’une capacité de 40 m3 représentent un investissement de 350 000 €. Dans un second temps, avec l’augmentation du nombre de navires à souter, la solution d’un stockage fixe cryogénique (entre 500 m3 et 2 500 m3) avec une canalisation maximale de 3 000 m sera à envisager dans les ports dépourvus de terminal spécialisé. Ce stockage desservira un poste à quai dédié au soutage des navires en GNL. Dans les trois ports dotés de terminaux spécialisés, il faudra aussi prévoir de tels stockages pour le soutage des navires au poste à quai. L’approvisionnement de ces réservoirs dans les différents ports sera assuré par des navires souteurs dès que le volume de GNL à livrer permettra l’investissement correspondant. Sachant qu’un navire souteur de 7 000 m3 coûte 46 M€. Il pourra aussi avitailler des navires « bord à bord » lors de leurs escales, évitant ainsi la multiplication des canalisations cryogéniques vers les postes d’amarrage.

(Source: Coordination des actions ministérielles relatives à l’emploi du gaz naturel liquéfié comme carburant marin, rapport établi par Jean-François Jouffray, Jean-Bernard Erhardt, Vincent Allais, février 2013.)

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