Les salariés de Mærsk Tankers France ont accepté les mesures du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) présentées par la direction. En conséquence, prenant acte de la volonté des salariés, les élus du comité d’entreprise ont signé un protocole d’accord avec la direction le 18 février. La fermeture de la filiale française du groupe A.P. Møller Mærsk entre ainsi dans sa phase finale. Tout préavis de grève est abandonné. Les lettres de licenciement devraient parvenir aux salariés en mai. « Les organisations syndicales vont maintenant se concentrer sur la réforme de la loi du 31/12/1992, confie Yves Le Cornec, délégué syndical CFDT. L’enjeu demeure important pour les quelques navires encore sous pavillon français et les emplois des navigants français. » C’est la raison pour laquelle la Fédération des officiers de la marine marchande-CGT (Fomm) et la Fédération nationale des syndicats maritimes-CGT (FNSM) ont écrit à l’Enim le 11 février. Fomm-CGT et FNSM-CGT estiment que « les chiffres épisodiquement fournis par l’Enim ne permettent pas d’avoir une idée claire des emplois générés par la flotte de commerce française et qui sont assurés soit par des marins immatriculés à l’Enim, soit par des marins ressortissant d’autres États membres de l’Union européenne, soit par des marins ressortissant de la communauté internationale ». Fomm-CGT et FNSM-CGT réclament, sur la base des cinq années passée, « les chiffres réels concernant ces emplois maritimes ». Les deux organisations souhaitent la répartition compagnie par compagnie, catégorie de navires par catégorie de navire, nationalité par nationalité, poste occupé par poste occupé (officiers et personnel d’exécution), type d’immatriculation par type d’immatriculation (1er registre, RIF, Wallis et Futuna, autres TOM).
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La fermeture de Mærsk Tankers France en phase finale, la lutte pour les emplois commence
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