Les navires seront conçus pour transporter des dérivés pétroliers, comme l’essence, le diesel et les produits pétrochimiques. L’annonce a eu lieu le 14 janvier, date à laquelle Transpetro a mis en service un nouveau navire, le José-Alencar. Cette nouvelle unité, tout comme le lot fraîchement annoncé, fait partie du Promef, le programme de modernisation et d’expansion de la flotte nationale, initié en 2004 par le gouvernement Lula.
Un vaste chantier qui a de beaux jours devant lui, en raison des gigantesques gisements pétroliers présalifères découverts au Brésil. Ainsi, le champ de Libra, dont la concession a été mise aux enchères fin 2013, devrait produire 1,4 million de barils de brut par jour (b/j) dans cinq ans, alors que la production actuelle totale du Brésil est de 2 Mb/j. « Avec l’intensification de la production à partir du pré-sal, nous allons avoir besoin d’encore plus de pétroliers », a déclaré Sérgio Machado, président de Transpetro. La troisième phase du Promef est assurée, promet-il, sans pour autant avancer de calendrier. Selon ce dernier, l’exploitation du champ de Libra devrait nécessiter la construction de 12 à 18 plates-formes de pétrole et près de 60 navires de soutien.