La suppression du premier cycle d’enseignement au bénéfice de Marseille est encore dans tous les esprits. « Les choses ont été compliquées sur le fond et dans la forme. La réforme nous a inquiétés car nous avons eu le sentiment qu’on allait retirer de la substance à l’école, parce que le principe même de l’école nous a semblé remis en cause, parce que l’absence de consultation des collectivités territoriales qui financent le projet nous a semblé pour le moins baroque », a estimé Édouard Philippe qui se dit extrêmement vigilant sur l’évolution du projet. Hervé Moulinier, le président du conseil d’administration de l’ENSM, a quant à lui voulu jouer l’apaisement. « Dans le concept de shipping school, Le Havre sera au premier rang mondial des outils pédagogiques des écoles maritimes. Il va permettre de développer les activités de recherche nécessaires au niveau master de toutes les écoles d’ingénieur. » Il a rappelé l’objectif de passer de 300 élèves aujourd’hui à 500 dans le futur.
Profession
Une première pierre pour l’ENSM
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