À l’appel de la Fédération nationale des Ports et Docks CGT, les ouvriers portuaires du GPMH ont massivement manifesté à Rouen le 12 février. Un symbole fort du mécontentement qui règne actuellement au sein de leurs professions respectives. D’autant plus qu’il s’agit du troisième mouvement de grève de ce genre en une semaine. L’appel à manifester du 12 février s’est concrétisé par une grève de 24 heures sur le port du Havre. Pour les responsables syndicaux, il s’agit de défendre l’emploi et les conventions collectives. Récemment encore, Laurent Delaporte, le secrétaire général CGT du GPMH, a dénoncé le recours de plus en plus fréquent selon lui à des prestataires extérieurs pour des interventions de maintenance. Toujours selon lui, le GPMH refuse d’ouvrir le dialogue sur la question des effectifs, des investissements, de l’organisation du travail et de la pérennité des services. Les dockers, de leur côté, dénoncent « la politique libérale et ses conséquences », des déréglementations qui selon eux mettent en péril les emplois et les statuts. Ils pointent du doigt également le phénomène de concentration des principaux armateurs. L’Union maritime et portuaire (Umep) dénonce quant à elle ces mouvements de grève à répétition.
7 jours en mer
Nouvelle mobilisation chez les dockers et les travailleurs portuaires du Havre
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