L’Ufip a pris acte de la volonté de l’État d’avoir la certitude de posséder une flotte sous pavillon français pour assurer l’approvisionnement du pays en brut et produits raffinés afin de pouvoir réquisitionner des navires en cas de crise majeure. Sur les discussions au sein du groupe de travail mis en place par les ministères des Transports et de l’Énergie, Isabelle Muller a précisé: « La question se pose d’un transfert du brut aux produits pétroliers de l’obligation de pavillon plutôt que de prévoir une extension de cette mesure. » Que ce soit l’un ou l’autre, l’Ufip met en garde contre le surcoût de la nouvelle version de l’obligation de pavillon pour les consommateurs finaux. L’idée d’une redevance est en effet envisagée pour financer l’obligation de pavillon. Elle serait supportée par une quarantaine de sociétés pétrolières qui répercuteraient la redevance sur le prix de vente des produits mis à la consommation en France. Ces points sont en cours de discussion entre les parties prenantes et rien n’est encore décidé, a prévenu l’Ufip. Enfin, interrogé sur les conséquences de la mise en place de la réforme portuaire de 2008, Jean-Louis Schilansky, président de l’Ufip, a déclaré: « Nous avons perçu une nette amélioration de la situation dans les ports, notamment à Marseille. Nous connaissons sensiblement moins d’événement de rupture qu’auparavant. »
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Obligation de pavillon: une extension ou un transfert aux produits pétroliers?
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