Des mouvements de grève sur le port du Havre

Le 4 février, le Syndicat général du personnel du GPMH et des personnels administratifs et de maintenance du port a appelé à un arrêt de travail entre 9 heures et 11 heures. Ce mouvement a été observé suite à l’appel de l’IDC (International Dockworkers Council) en soutien aux travailleurs portuaires portugais. Le jeudi 6 février, c’est à l’appel national de la CGT que les travailleurs portuaires du Havre se sont également mobilisés. Un mot d’ordre de grève respecté de 6 heures du matin jusqu’au lendemain matin même heure. Dans son tract, le syndicat général veut « s’associer à l’appel de la confédération pour contrer la politique patronale appliquée par le gouvernement social démocrate et réaffirmer nos exigences face aux attaques de nos métiers portuaires ». Le mercredi 12 février, c’est au tour de la Fédération nationale des ports et docks d’appeler à une grève de 24 heures. Si le GPMH ne souhaite pas communiquer le nombre d’escales perturbées ou annulées, son directeur commercial et marketing, Hervé Cornède, indique que le port a essayé de trouver des solutions pour minimiser l’impact des mouvements sociaux. « Nous essayons d’anticiper les choses en décalant les escales, par exemple. Cela entraîne forcément des modifications dans l’organisation logistique de nos clients. La fiabilité est un élément fort d’Haropa et un élément clé pour tous les clients. Nous sommes dans une période cruciale au moment ou des regroupements d’armateurs comme le P3 vont devoir choisir leurs ports », analyse-t-il.