Des centaines de millions de tonnes de produits chimiques transitent annuellement sur les routes maritimes et fluviales, et sont échangées dans les ports. Ces produits sont transportés en vrac et en colis. L’augmentation constante de la flotte de chimiquiers et de porte-conteneurs, dont le gigantisme interroge, fait croître le risque d’accident et de déversement dans le milieu naturel, rappelle le Cedre. Les efforts engagés par l’OMI pour une meilleure prise en compte de cette situation en sont la preuve. Les accidents de chimiquiers (Ievoli-Sun, Ece…) et de porte-conteneurs (MSC-Napoli, MSC-Flaminia) ont montré les difficultés techniques et la dimension internationale d’incident maritime impliquant des substances nocives et potentiellement dangereuses (plus connues sous l’appellation anglaise de HNS). Pour aborder cette question complexe de l’accidentologie et du risque chimique en mer et en rivière, le Cedre a demandé à ses partenaires français et internationaux de présenter les réseaux d’information, la réglementation et les recherches conduites dans le domaine. Pour illustrer cette thématique, par un exemple d’accident maritime récent, un représentant du groupe d’experts chargé de conseiller des autorités allemandes responsables des urgences maritimes a été invité à présenter la gestion des conséquences du feu à bord du MSC-Flaminia.
Huit points seront abordés:
– accidentologie et risque chimique en mer;
– le réseau Transaid;
– la Casu de l’Ineris;
– le réseau Mar-Ice de l’Agence européenne de sécurité maritime;
– la réponse opérationnelle;
– Le point en matière de R&D sur les HNS;
– l’approche de Transports Canada;
– Le MSC-Flaminia
En 2010, Michel Girin (ancien d.g. du Cedre) et Emina Mamaca ont publié un ouvrage intitulé Pollutions chimiques accidentelles du transport maritime.
Renseignements et inscription (120 €):