Le temps n’est plus à la déprime. La crise de 2008? elle est derrière nous. Je n’ai pas encore acheté une boule de cristal pour prédire l’avenir, mais à lire les dernières prévisions économiques du FMI, le renforcement de l’activité économique mondiale au second semestre 2013 et les premiers indices de 2014 laissent supposer une croissance économique mondiale de 3,7 % cette année et de 3,9 % en 2015. Il est vrai que nous observons depuis la fin de l’année passée une hausse plus conjoncturelle que structurelle dans certains secteurs comme les vracs secs. Je vous accorde que les premières semaines de 2014 ont contrecarré cet optimisme, mais les derniers chiffres sont positifs. Et, il y a de quoi se réjouir puisque les armateurs ont envoyé à la ferraille 1 119 navires. Principalement concernés par ce mouvement, les vraquiers, les porte-conteneurs et les citerniers. Nous sommes sauvés! Peut-être pas tout à fait. Les armateurs ont simplement ajusté le tir en achetant sur le marché de l’occasion de nouveaux navires. Pour les conteneurs, toute l’industrie du secteur a observé avec attention le renouvellement des contrats sur le Transpacifique. Ils ont légèrement augmenté. Une hausse structurelle ou conjoncturelle? Tout dépend, selon le FMI, des réformes menées par les pays avancés. Pour rester optimiste, disons que nous n’avons pas de raison d’être plus déprimés qu’avant. Il faut apprendre à voir la cale à remplir plutôt que la cale vide.
Édito
Au fond, tout va bien
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