Les discussions se poursuivent pour trouver une issue au désaccord financier opposant constructeur et responsables du canal. Le 20 janvier, le GUPC, consortium international chargé de la partie la plus importante de l’élargissement du canal de Panama, a sollicité la Commission européenne pour une médiation que le délégué européen à l’Industrie, Antonio Tajani, a acceptée. La proposition a été immédiatement rejetée par l’ACP (Autorité du canal du Panama), invoquant les clauses du contrat qui ne mentionnent pas l’intervention d’une tierce partie pour les résolutions de désaccord. Le GUPC, qui a menacé de cesser ses travaux s’il n’obtenait pas de l’ACP une rallonge financière de 1,6 Md$ pour faire face aux « surcoûts » du chantier, a reporté au 31 janvier son ultimatum arrivé à échéance le 20. Le groupe poursuit ses activités, mais au ralenti. Le 21 janvier, lors d’une réunion programmée entre l’ACP, le consortium et l’assureur des travaux Zürich America International, qui a proposé de verser une caution de 600 Md$ pour permettre d’achever le montage des écluses, le consortium international a soumis une proposition « qui pourrait déboucher sur une solution à assez long terme et qui permettrait de poursuivre les travaux, ce qui est ce que nous recherchons », selon les autorités du canal.
Une première proposition du consortium, un « cofinancement des coûts imprévus pour continuer les travaux », a été refusée par l’ACP qui a expliqué que ce type de montage n’était pas prévu dans le contrat.
(Plus de détails dans notre article p. 9)