Le député Rémi Pauvros a présenté une synthèse de son rapport sur la reconfiguration du projet de canal à grand gabarit Seine-Nord Europe (SNE) le 8 janvier au Sénat. Le député a détaillé la nouvelle version de SNE: une réalisation progressive de l’infrastructure, le retrait des quatre plates-formes du périmètre du projet, le maintien du grand gabarit Vb. Il a indiqué que la mise en place d’une « société de projet » permet d’associer étroitement les collectivités territoriales qui vont contribuer à SNE pour 1 Md€. Pour Rémi Pauvros, « Voies navigables de France n’a pas la surface pour mener un tel projet, même s’il en reste le bras armé ». Il a insisté sur l’importance du financement de l’Union européenne confirmé à hauteur de 40 % des 4,5 Md€ nécessaires au total pour réaliser SNE. Il a assuré que les Grands ports maritimes (GPM) français, plus particulièrement Haropa, soutiennent le projet. Une affirmation que plusieurs sénateurs présents ont eue du mal à croire. Ils ont remarqué que les GPM ne participent pas financièrement au projet. Le député a précisé: « Le Havre et Rouen adhèrent bien plus au projet Seine-Escaut qu’à Seine-Nord. Ils croient à la vision globale économique du projet. » Enfin, les sénateurs ont souligné que le montage financier n’est pas encore complètement finalisé malgré les contributions de l’UE et des collectivités territoriales: l’État français va devoir trouver près d’1 Md€.
7 jours en mer
Des doutes sur l’adhésion au projet des Grands ports maritimes français
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