Lors de la visite de Jean-Marc Ayrault à Alger le 16 décembre, Piriou a signé un contrat d’association avec le chantier naval d’État algérien Ecorep qui sera majoritaire à 51 %, Piriou détenant 49 % de l’actionnariat.
Piriou répare des remorqueurs algériens depuis 2009, après avoir livré, dès 1983, des bateaux de pêche. L’apport de Piriou à la nouvelle coentreprise? Ingénierie et design naval.
Fin 2015, après investissements et formation, le chantier doit pouvoir réparer des navires jusqu’à 500 t et démarrer une production d’unités acier et alu, pêche et servitude, sur le site de Bouharoun à 40 km à l’ouest d’Alger. Ecorep répare déjà des unités de pêche de moins de 150 t et en construit en polyester, de 5 à 22 m.
Créée en 1979, Ecorep a connu des difficultés récurrentes, frôlant la dissolution en avril 1998. En 2008, un projet de coentreprise avec un chantier espagnol a échoué. Ecorep vient de supprimer six de ses huit filiales et le personnel passe de 800 à 250 salariés. Début novembre, Mohamed Gacem, Pdg d’Ecorep, a déclaré à la presse algérienne qu’il espérait réembaucher la main-d’œuvre grâce à ce partenariat. « Le protocole d’accord ne dit rien à ce sujet », dit Piriou.