Ecovix racheté à 30 % par un consortium japonais

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La société brésilienne espère ainsi renforcer sa compétitivité. Actuellement, Ecovix détient dans son portefeuille la construction d’une série de 8 navires plateformes pour le géant pétrolier brésilien Petrobras. Un contrat estimé à 3,5 Md$ dont la livraison est prévue pour 2016. En août 2012, Ecovix a aussi remporté un contrat portant sur la conception et la construction de trois navires de forage pour une grande entreprise brésilienne, Sete Brasil, soit un contrat de 2,4 Md$.

L’autre objectif poursuivi est de pouvoir bénéficier des commandes liées à l’exploitation prochaine de champs pétroliers présalifères. Cet investissement a été annoncé au lendemain de l’attribution à une alliance brésilo-internationale du plus grand gisement pétrolier de ce type au Brésil. L’exploitation du champ Libra, situé dans le bassin de Santos, a en effet été attribué à un consortium formé par les groupes pétroliers brésilien Petrobras, anglo-néerlandais Shell, français Total et chinois China National Corporation et China National Offshore Oil Corporation.

Le gisement, enfoui sous une épaisse couche de sel entre 5 et 7 km sous le niveau de la mer, constitue le plus grand des champs présalifères du Brésil, avec des réserves estimées entre 8 et 12 milliards de barils de brut récupérable, selon l’Agence nationale du pétrole (ANP). L’exploitation de Libra représente un grand défi technologique qui devrait mobiliser de 12 à 18 plateformes et jusqu’à 90 navires pétroliers. « Nous allons nous positionner pour une partie de ces commandes », glisse Gerson Almada, président d’Ecovix. Selon le consortium nippon, l’exploration et la production de ces réserves présalifères représentent un pan important de la stratégie du Brésil pour les deux décennies à venir. En effet, le pays compte attirer de nouvelles technologies et développer ses industries locales, particulièrement dans le domaine de la construction navale. Au Brésil, la demande augmente pour les navires de forage et les unités flottantes de production, de stockage et d’expédition, assurent les cinq entreprises japonaises.

Ce consortium japonais n’est pas le premier à s’intéresser au secteur de la construction navale et offshore au Brésil. Kawasaki Heavy Industries a acheté 30 % du chantier naval Enseada do Paraguaçu (État de Bahia), contrôlé par Odebrecht, OAS et UTC. Cette année, un groupe de Japonais mené par IHI Corporation (ex Ishikawajima Harima Heavy Industries) a annoncé l’achat de 25 % du chantier naval Estaleiro Atlântico Sul (EAS).

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