La future ENSM du Havre, qui devrait voir le jour quai du Cameroun, suscite toujours autant de réactions. Le projet prévoit en effet le transfert des trois premières années d’enseignement sur le site de Marseille. Même si aucune décision finale n’est pour l’instant arrêtée, les élus de tous bords s’indignent. Le président de la région Haute-Normandie, Nicolas Mayer Rossignol, a déclaré que le projet actuel n’était pas acceptable. Même son de cloche chez Édouard Philippe, le député maire du Havre, qui estime qu’une telle décision « viderait l’école de sa substance ». Il dénonce également le fait que visiblement, selon lui, « on écoute beaucoup plus certains armateurs du sud de la France pour privilégier Marseille » et en appelle à la mobilisation. Les élus ne sont pas les seuls à s’élever contre la disparition des trois premières années de l’ENSM au Havre. Le milieu maritime et portuaire nourrit également des inquiétudes. La présidente du Propeller Club, Valérie Conan, a écrit au ministre délégué aux Transports, à la Mer et à la Pêche Frédéric Cuvillier. Le dossier est pour l’instant au point mort. Édouard Philippe devait rencontrer le ministre pour défendre l’avenir du site. Mais cette rencontre a été finalement reportée.
Profession
L’ENSM fait des vagues
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