Terminal roulier du Havre: des objectifs à atteindre dans un contexte difficile

Article réservé aux abonnés

L’activité roulier sur Haropa avec le terminal du Havre peine à retrouver de la croissance avec une chute de son trafic de 11 % à fin septembre par rapport à la même période en 2012. Les responsables d’Haropa expliquent cette tendance par une conjoncture particulièrement maussade dans l’industrie automobile. Selon des chiffres communiqués par Haropa, l’immatriculation des voitures neuves en France a chuté de 17,5 % entre 2009 et 2012, et l’immatriculation des véhicules produits par les groupes français depuis 2009 a chuté, elle, de 20,5 %. Sur la même période, l’immatriculation de véhicules produits par les groupes étrangers a quant à lui baissé de 13,9 %. En 2012, le volume de l’export sur le terminal roulier du Havre était de 127 117 véhicules, et l’import de 213 094 véhicules. « Dans ce contexte, on résiste plutôt bien. Le projet RoRo Max, qui a permis de fédérer tous les acteurs du terminal roulier du Havre, se poursuit avec notamment des comités de suivi. Nous améliorons la qualité de service mais aussi la compétitivité. Nous avons beaucoup travaillé sur la fiabilité du système », tient à souligner Hervé Cornède, le directeur commercial d’Haropa. Par continent, l’Afrique et le Moyen-Orient arrivent en tête pour l’export avec 51 000 véhicules. À l’import, on retrouve l’Europe du Nord (88 500), l’Europe du Sud et le Moyen Orient (73 000), et l’Asie (23 000). Les logisticiens actuellement présents sur le terminal roulier du Havre sont Gefco, Walon et le groupe Cat. Côté manutentionnaires, on trouve Manucar, Roussel et SMR France. Les principales compagnies maritimes qui escalent au Havre sont, pour le short sea, UECC, EML et Flota Suardiaz. Pour le deep sea, il s’agit de Eukor, Grimaldi, Hoegh et Wallenius. « Le Havre est aujourd’hui référencé dans les appels d’offres comme le grand concurrent de Zeebrugge », tient à souligner Hervé Cornède. Les pistes de développement du marché des véhicules d’occasion et des pièces détachées, notamment vers l’Afrique, pourraient donner un nouveau souffle au terminal. « Le trafic de high and heavy est aussi en forte progression. Il peut s’agir de yachts, de camions de pompiers, de moissonneuses batteuses. » Les acheminements s’effectuent encore dans leur majorité par voie routière. Le fluvial reste secondaire. Le terminal roulier du Havre vise à terme, en 2015, les 500 000 véhicules traités contre un peu plus de 300 000 à l’heure actuelle.

Dossier

Archives

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15