La fluidification du trafic fluvial, une réalité

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Sortir un conteneur d’un terminal portuaire maritime au plus vite est un enjeu majeur pour les ports. Il permet de les décongestionner. Les deux principaux opérateurs d’informatique portuaire que sont MGI et Soget ont déployé des systèmes qui permettent d’offrir au transport massifié, et notamment au transport fluvial, des procédures de dédouanement rapide.

Sur le Rhône, MGI a créé Inland+. Il s’agit d’un module pour les pré et post-acheminements qui s’interface avec les Cargo Community Systems, dont AP+. Avec cette solution, les opérateurs fluviaux peuvent entrer dans un système informatisé de gestion de la marchandise appliqué à une communauté d’acteurs. Dans cette hypothèse, la communauté regroupe les acteurs fluviaux et toute la communauté portuaire. Inland+ permet aux transporteurs massifiés, qu’ils soient ferroviaires ou fluviaux, d’optimiser leurs opérations physiques, administratives et commerciales pour leurs trafics en provenance ou à destination des ports maritimes. Les opérateurs pilotent directement leur flux sur les terminaux en coordination avec les autres acteurs du passage portuaire. Ces opérateurs sont les transporteurs fluviaux, les terminaux intérieurs, les bureaux de douane. « Grâce à leur accès à Inland+, les transporteurs massifiés n’ont plus besoin de faire appel à un intermédiaire portuaire pour piloter leur flux », indique MGI. Une procédure qui permet aussi de bénéficier de 45 jours pour dédouaner les marchandises sur une plate-forme intérieure.

La procédure fluvio-maritime

Cette procédure appliquée sur le Rhône est aussi en place sur la Seine. En lançant AP+ sur l’axe séquanien le 10 novembre 2011, Soget a innové en introduisant de la fluidité dans les trafics fluviaux. Une fluidité qui peut se traduire par l’anticipation et la simplification des procédures pour les opérateurs. Elle se matérialise par la continuité de l’information depuis le port maritime jusqu’à la plate-forme intérieure, la substitution du titre de transit par le manifeste pour les opérateurs conventionnés (il n’est pas nécessaire de fournir un cautionnement) et une franchise de 45 jours pour dédouaner les marchandises depuis le premier quai à vue, au lieu des 20 jours avec un titre de transit. Désormais, la marchandise est suivie depuis le chargement sur la barge jusqu’à la sortie de l’entrepôt en lots. L’ensemble des acteurs privés et publics sont partie prenante de ce guichet unique.

Les deux systèmes déployés sur le Rhône et la Seine ont consacré une nouveauté avec la mise en place de la PFM (procédure fluvio-maritime). Elle permet de dématérialiser totalement le manifeste fluvial et offre des facilités de transit aux opérateurs économiques agréés (OEA).

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