Au Havre: la fin d’un bras de fer

Après plusieurs jours d’un conflit tendu, le syndicat général du GPMH et la direction ont signé un accord. Au cours de la dernière semaine du mois d’octobre et à l’appel du syndicat général des personnels du GPMH, les portuaires ont manifesté leur mécontentement à de multiples reprises. Le 2 novembre, un arrêt de travail de vingt-quatre heures a été lancé. Le 4 novembre, une nouvelle manifestation devant le siège du GPMH a été organisée. Le dialogue a finalement été renoué les 6 et 7 novembre. « Nous avons obtenu des avancées plus que significatives, surtout dans le contexte économique actuel. Nous avons notamment obtenu l’application des dispositions de la convention collective nationale unifiée sur les heures de nuit, dimanche et jours fériés », confie Laurent Delaporte, le délégué du syndicat général. Le syndicat a réclamé le rattrapage et la rétroactivité des majorations sur les heures supplémentaires. Sur la pénibilité, il a été convenu que les personnels liés à la maintenance pour les services aux navires et aux outils de bord à quai étaient éligibles au dispositif. D’autres revendications ont porté sur les moyens mis à disposition des paquebots et des ferries et sur les classifications des personnels.