La concession de gestion et administration des chantiers navals de Viana do Castelo a été attribuée à la société portugaise Martifer jusqu’en 2030. Seule la proposition de cette entreprise de constructions métalliques et d’énergie a été prise en compte. À ce stade, seule la poursuite de l’activité de construction marine est garantie. L’incertitude est totale quant au maintien des 620 postes de travail sur le site des chantiers navals. Martifer devra verser 415 000 € de loyer mensuel pour s’acquitter de 70 % de la transaction. L’État portugais a dû renoncer à son projet de privatisation des ENVC dont il est l’unique propriétaire. La Commission européenne a découvert l’existence d’une aide publique versée entre 2006 et 2011 aux chantiers navals, d’un montant de 181 M€, sans en avoir été informée au préalable comme l’exige le règlement européen. Les deux asphaltiers commandés par le Venezuela pour 128 M€, attendent toujours le coup d’envoi de leur construction.
Technique
Les chantiers navals de Viana do Castelo restent sous contrôle portugais
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