La CGT Grand Ouest inquiète de la situation bretonne

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La situation dans le Grand Ouest est difficile. Après la fermeture de l’usine de Doux, celle de Tilly Sabco et, plus récemment, l’annonce de la liquidation des abattoirs de GAD, c’est indirectement la filière portuaire qui est touchée, explique le porte-parole de la CGT du Grand Ouest, Jean-Paul Hellequin. « Le résultat est sans appel, certaines entreprises vont fermer et laisser sur le bord du chemin “un désert industriel” et des milliers de personnes qui devront coûte que coûte continuer à vivre », souligne le responsable de la CGT Grand Ouest. Le syndicat s’interroge sur le devenir et les conséquences de ces débâcles « pour » le port de Brest. Parce que, pour le syndicat, c’est toute la filière portuaire qui est touchée depuis les manutentionnaires jusqu’au remorquage en passant par le lamanage et les agents portuaires. Et derrière ces professions, ce sont des salariés dont l’avenir professionnel est mis en jeu. La CGT dénonce cette situation issue d’un choix de mono-activité portuaire « encouragée et subventionnée par ceux qui devraient savoir que rien n’est jamais acquis dans un environnement aussi capitalistique et libéral que celui qui est pratiqué depuis la mise en place de l’Union européenne », continue Jean-Paul Hellequin. Il appelle le port de Brest à jouer la carte des Autoroutes de la mer pour faire face à l’Écotaxe dont l’application devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2014. « L’Écotaxe doit être appliquée sur tous les produits qui pourraient être transformés en Bretagne et qui sont délocalisés vers d’autres pays pour y être transformés et ramenés en France », plaide la CGT Grand ouest.

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