En première quinzaine du mois, c’est le Chiberta de l’armement Sea Tankers (ex-Fouquet-Sacop), un des rares pétroliers-chimiquiers sous pavillon français, qui a été pris en charge. Ont suivi le navire Keitum, pour deux semaines et demie de travaux et le Simon-Stevin qui, donné pour être le plus grand navire dans sa catégorie, est capable de transporter 33 500 t de pierres et de les déposer avec précision, par 4,50 m de creux, jusqu’à 2 000 m de profondeur. Est en outre attendu dans les tout prochains jours le Norman-Installer, un multipurpose norvégien dédié aux installations offshore.
Un arrêt technique de cinq jours chrono
Mais, le 18 septembre, c’est le vraquier Castillo-de-Catoira qui a fait le buzz. Non pas en raison de ses caractéristiques (289 m et 90 000 tpl quand même), mais parce qu’il est venu inaugurer un tout nouveau concept qu’offre désormais Damen aux armateurs. « Baptisé “quick docking”, ce concept d’arrêt technique rapide couvre un package comprenant le nettoyage haute-pression de la coque, l’application de peintures, le nettoyage d’hélice et le réglage du moteur principal. Développe André Hollander, secrétaire général de Damenshiprepair. Le tout réalisé en cinq jours chrono et pour un prix fixe qui va être défini à l’avance selon la taille du navire à traiter. » Pour rester dans les temps, Damen Shiprepair se dit prêt à mobiliser tout le personnel suffisant et à faire appel aux sous-traitants si besoin. Cette offre, façon forfait de certains garages automobiles, a pour objectif d’optimiser la navigation des navires pour les rendre plus économiques en exploitation. Et chez Damen, on espère qu’en cas de succès du Castillo-de-Catoira, d’autres armateurs pourront être attirés par ce concept au point de dérouter leurs navires en Manche pour un « arrêt rapide au stand ».