Au fil des audiences, la ligne de défense de Francesco Schettino s’effrite. Les juges ont certes accepté la requête présentée par la défense du commandant qui a réclamé de nouvelles expertises à bord. Mais les déclarations de certains témoins clés de l’accusation ne jouent pas en faveur de l’ex-commandant dont le permis de navigation a été révoqué. Selon les trois officiers convoqués par l’accusation, le commandant Schettino a organisé sa fameuse révérence une semaine avant le naufrage. « Mais ce jour-là, les conditions de navigation étaient mauvaises, la mer étant particulièrement agitée », a déclaré l’officier Giovanni Iaccarino. Des propos corroborés par les déclarations de Francesco Schettino enregistrées dans la boîte noire. « Allons sous le Giglio… Allons faire cette révérence… Allons sous ce putain de Giglio… » a ordonné en dialecte toscan l’ancien commandant du Costa-Concordia avant l’impact. Les témoins, en revanche, ont affirmé que Francesco Schettino a essayé d’évacuer les passagers après l’impact. Des déclarations qui pourraient assouplir la position du commandant accusé d’abandon de navire et de passagers.
7 jours en mer
Le procès Costa-Concordia tourne au vinaigre pour Francesco Schettino
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