Le 18 septembre, quatre militants de Greenpeace ont été arrêtés lors d’une action de protestation sur une plate-forme du géant russe Gazprom, dans l’Arctique, pour dénoncer les projets de forage pétroliers dans cette région aux réserves très convoitées, a révélé l’ONG dans un communiqué relayé par l’AFP. Les gardes-côtes russes ont tiré onze coups de semonce près du navire de Greenpeace, l’Arctic-Sunrise, a indiqué l’ONG qui a dénoncé un « usage disproportionné de la force ». Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a confirmé avoir tiré ces coups de feu pour mettre fin aux « actions illégales » des militants. Pour ces derniers, cette action a pour objectif de dénoncer les dangers que font courir les projets d’exploitation pétrolière dans l’Arctique. Selon Greenpeace, Gazprom sera « la première compagnie à produire du pétrole dans les eaux de la région ». La production sur la plate-forme Prirazlomanaïa pourrait commencer au premier trimestre 2014, « faisant peser le risque d’une marée noire dans une zone où existent trois réserves naturelles protégées par la loi russe », continue l’association. La Russie a fait du développement de l’Arctique – une immense zone regorgeant de ressources en hydrocarbures qui n’a pour l’instant pas encore été exploitée – une priorité stratégique. Greenpeace accuse aussi les majors occidentales de vouloir travailler en Russie pour profiter de normes environnementales plus laxistes que dans leurs propres pays.
7 jours en mer
Une plate-forme de Gazprom dans l’Arctique visée par une action de Greenpeace
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