Le 2 septembre, en milieu de journée, l’équipage d’un hélicoptère des Douanes signale au Cross Corse avoir observé une pollution sous la forme d’une « fine pellicule » (irisation), dont l’origine reste indéterminée, « représentant 10 % d’une zone de 43 km de long sur 1 km de large », au large de la façade Ouest de la Corse, entre Porto et Calvi, explique la préfecture maritime de la Méditerranée. Celle-ci mobilise immédiatement le bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution Jason qui est déjà prépositionné au large de la Corse. Il arrive sur zone dans l’après-midi et procède à des investigations « supplémentaires » qui ne seraient pas très contributives compte tenu de la dilution des traces de ce qui pourrait être des hydrocarbures. Un calcul de dérive sur trois jours est réalisé.
En fin d’après-midi, cette pollution est en voie de dilution et ne menace plus le littoral corse.
Dans l’état actuel des choses, ces irisations linéaires concentrées sur une faible largeur font penser à un déballastage dont il sera difficile de trouver l’origine, et encore plus de poursuivre le navire fautif.
Compte tenu de la façon dont les agences de presse ont relayé l’information, un retour d’expérience pourrait, par exemple, inciter à éviter les formulations du type « x % d’une zone de 43 km sur 1 km de large ».