De juillet 2012 à juin 2013, le port de Caen-Ouistreham a enregistré un trafic céréalier de 390 584 t. Une bonne année, estime Antoine de Gouville, directeur des équipements portuaires à la Chambre de commerce et d’industrie de Caen. Pourtant, de l’avis du responsable, la campagne a eu du mal à démarrer: « pour des raisons conjoncturelles de cours mondiaux du blé […] les stocks ont été maintenus le plus longtemps possible. » Le port bas-normand a accueilli près de 72 navires céréaliers. Le trafic est composé de blé (324 000 t), de graines de colza (30 000 t) et d’orge (22 000 t). « Les destinations sont traditionnellement le Maghreb, essentiellement l’Algérie avec 64 000 t, le Maroc avec 60 000 t et la Mauritanie avec 25 000 tonnes. En 2012, l’Irlande a également été destinataire de 20 000 t de céréales », note Antoine de Gouville.
Le port de Caen-Ouistreham, dont le premier trafic est céréalier (hors trafic ferry), est bien positionné par rapport à l’hinterland. L’opérateur Agreal est propriétaire de silos céréaliers et fait aussi 100 000 t d’engrais à l’import. Il est le premier client du port amont. Port Normands Associés (PNA) réfléchit actuellement à un dispositif d’engainement des écluses qui permettrait d’accueillir des navires céréaliers plus importants et de sécuriser le passage des navires. En 2012, la plus grosse escale a permis de traiter 22 500 t en une seule fois.