En 2012, la sécheresse qui a sévi en Espagne a provoqué une augmentation significative des importations de céréales. Le port de Tarragone, première porte d’entrée maritime des céréales et des farines, en a pleinement profité avec un trafic de 4,6 Mt (+ 35 %). Le trafic total de produits agroalimentaires et d’élevage s’est élevé à 5,3 Mt (+ 21 %), soit 16 % du total portuaire (33,1 Mt).
En 2013, la situation a changé. « La situation climatique s’est améliorée et la récolte nationale est bonne, d’après les informations disponibles. Par ailleurs, les opérateurs disposent de stocks. Dans ces conditions, le niveau des importations devrait être inférieur », explique-t-on à l’Autorité portuaire de Tarragone (APT). Le trafic devrait donc revenir « à la normale », c’est-à-dire à la situation des années antérieures caractérisée par un trafic de céréales et de farines compris entre 3 et 4 Mt par an (4/5 Mt pour l’ensemble de l’agroalimentaire).
Les statistiques de l’APT corroborent cette analyse. Le trafic de céréales et de farines a baissé de 34 % en juillet et de 16 % pendant l’année glissante, se terminant en juillet (3,6 Mt contre 4,3 Mt à juillet 2912). Pendant les sept premiers mois de l’année 2013, le recul est de 35 % pour l’ensemble de l’agroalimentaire (2 Mt).
Le trafic de céréales demeure l’un des piliers du port catalan. La qualité des infrastructures et le savoir-faire des manutentionnaires font du port une plateforme idéale, non seulement pour le déchargement, mais aussi pour la réexportation. Pendant la deuxième semaine d’août 2013, six navires ont déchargé 170 000 t de produits agroalimentaires.