Les données sont publiées au compte-gouttes, les Italiens étant généralement avares de détails en ce qui concerne les chiffres. Les grands ports comme Gênes, Gioia Taura, Naples ou encore Civitavecchia n’échappent à cette règle, même lorsqu’il s’agit d’un dossier aussi important que celui du trafic céréalier.
Les seuls chiffres qui filtrent concernent les sites de Savone, La Spezia, Ravenne et Venise. Pour compenser la baisse du trafic céréalier qui a enregistré un recul de 53 % sur la période 2012-2013, l’autorité portuaire souligne la hausse des mouvements de passagers. Le scénario est plutôt morose à La Spezia qui déclare 36 000 t de céréales sur cette période, soit une baisse de 53 % par rapport à 200-2011.
Au nord de la péninsule, dans le port de Ravenne, les autorités portuaires soulignent la baisse importante du trafic céréalier qui a chuté de 7,3 %, en raison, estiment les experts, de l’augmentation des prix. Enfin, l’an dernier à Venise, le trafic de céréales a diminué de 26 % en passant de 700 000 à 513 000 t.
La situation s’est toutefois améliorée durant le premier trimestre 2013. Selon l’autorité portuaire, le trafic céréalier est passé de 32 000 à 57 000 t durant les deux premiers mois, soit une hausse de 3 % par rapport au premier trimestre de l’année précédente.