C’est officiel: Transpetro (filiale du géant pétrolier brésilien Petrobras) a annoncé, en présence de la présidente Dilma Rousseff, la reprise des contrats en suspens avec le chantier naval Atlântico Sul. Soit douze navires au total. Cette décision met fin au désaccord qui partage les deux entreprises depuis l’an dernier. En mai 2012, la filiale a suspendu les contrats passés avec Estaleiro Atlântico Sul pour la construction de 16 unités sur un total de 22 navires. La commande, qui s’élevait à 7 milliards de réais (soit 2,3 Md€), a été annulée à la suite du départ du Coréen Samsung du chantier naval. En novembre, Transpetro a autorisé la reprise de la construction de quatre navires (sur seize). Du premier au sixième navire, le chantier naval a donc conservé le projet élaboré avec Samsung. Les Coréens sont aussi responsables des projets des quatre autres navires dont les contrats ont été relancés en 2012. Soit, au total, dix unités Suezmax. Concernant les douze prochains navires pour lesquels le feu vert vient d’être donné, le chantier naval devrait a priori faire appel à la société japonaise Ishikawajima-Harima Heavy Industries (IHI), avec laquelle il a conclu un partenariat technologique l’an dernier.
Technique
Estaleiro Atlântico Sul reprend la main avec Transpetro
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