Les nouvelles installations sont notamment équipées d’une cale sèche de 145 m de long pour 26 m de large et d’une grue de 80 t, soit un investissement total de 46 M€. Ce qui devrait doubler la capacité de Wilson Sons dans la région, qu’il s’agisse de construction ou d’entretien d’OSV (Offshore Supply Vessel). Les deux chantiers (Guarujá et Guarujá II) devraient d’ailleurs pouvoir traiter jusqu’à 10 000 t d’acier par an. Situés à proximité des deux principales zones pétrolifères du pays – Santos (État de São Paulo) et Campos (État de Rio de Janeiro) –, les deux chantiers comptent par exemple s’attaquer à la construction d’unités plus grandes – un navire de ravitaillement (ROVSV, Remotely Operated Vehicle Support Vessel) destiné à l’armateur hollandais Fulgro – et assurer l’entretien de la flotte d’unités PSV de Wilson, Sons Utratug Offshore (WSUT), qui devrait compter 24 navires à l’horizon 2015.
Période d’incertitude
Cette inauguration coïncide avec une période d’incertitude pour les entreprises du secteur. Le Syndicat national de l’industrie de construction et de réparation navale et offshore (Sinaval) a récemment enregistré une réduction des constructions locales de navires de soutien maritime. Parallèlement, le Syndicat a pu observer une augmentation de la location de navires sous pavillon étranger, construites dans des chantiers navals en dehors du Brésil. Le Sinaval affirme que Petrobras a eu l’intention de construire 146 navires de soutien dans le pays, mais que 56 unités seulement ont vu le jour depuis 2009. Face à cette critique ouverte, le géant pétrolier brésilien réplique que son plan de rénovation de la flotte d’embarcations de soutien continuera à être exécuté comme prévu, et que de nouvelles commandes seront lancées par la suite.