Le vraquier Dubai-Faith a pu rejoindre une zone de mouillage en rade où le centre de sécurité des navires évalue les dégâts qui ne sont que matériels. À terre, le quai a souffert du choc. Aux dommages apparents sur une longueur de 7 m s’ajoutent ceux des réseaux électriques, du tapis de déchargement et de la grue FCB5. Le périmètre a immédiatement été sécurisé et le chantier Damen a été missionné pour consolider cette grue dont l’équilibre a été compromis. Des poutres de soutien ont été mises en place.
La CCI de Brest, concessionnaire du port, et la Région Bretagne, autorité portuaire, ont entamé une inspection approfondie des dégâts. « Les assureurs des parties concernées ont été saisis et les expertises permettront de déterminer les responsabilités », ont-elles fait savoir dans un communiqué en ajoutant que ce 6e Sud « est le principal quai de déchargement des matières premières agricoles » du port de Brest et que « sa remise en exploitation est une nécessité industrielle pour l’ensemble de la communauté portuaire ». Avoisinant le million de tonnes, le trafic de matières premières agricoles est en effet le trafic plus important du port de Brest dont il constitue près du tiers du global. Région et CCI évaluent ainsi les procédures possibles pour décharger le Dubai-Faith, dont des solutions alternatives comme le quai 6e Est. Les conditions de reprise d’activité au 6e Sud sont également étudiées.