MSC-Flaminia: Nichts, RAS

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Après le sinistre suit une longue période durant laquelle l’attitude des États côtiers (Grande-Bretagne et France) suscite quelques interrogations sur leur compréhension de la directive portant sur les lieux de refuge. Côté français, sous réserve d’anonymat, on ne se prive guère de faire remarquer que l’État du pavillon reste discret. Finalement, ce dernier acceptant de recevoir « son » navire dans « ses » eaux, le MSC-Flamina remonte la Manche, dument accompagné, en direction du port de Wilhelmshaven touché le 2 septembre.

Rapport intermédiaire

Le 20 juin 2013, le BEAmer allemand (BSU Bundesstelle für Seeunfalluntersuchung) a publié un rapport intermédiaire d’une demi-page en anglais. Il y explique qu’il n’a pu commencer son travail que le 10 septembre. En outre, son enquête ne peut pas se limiter aux causes de l’accident et à la gestion de ce dernier par l’armateur. Il doit également tirer des enseignements des raisons qui peuvent expliquer le délai de plusieurs semaines entre le début de l’accident et la désignation du port de refuge. « Ces raisons sont difficilement compréhensibles par l’opinion publique », écrit le BSU. Compte tenu de la complexité de ces différents points, de « ressources humaines limitées en quantité » et de sa volonté de fournir à la communauté internationale un rapport de qualité susceptible de faire avancer la sécurité des navires, le BSU a décidé de ne présenter qu’un rapport intermédiaire qui explique qu’il ne peut rien dire.

En septembre 2012, le président du comité Transports et Tourisme du Parlement européen, Brian Simpson, s’en était vertement pris aux États côtiers dont le comportement a semblé très inspiré par celui de Ponce Pilate. La Commission a été invitée à accélérer le réexament des règles sur les lieux de réfuge.

Elle pourrait être judicieusement appelée à entendre le May Day lancé par le BEA allemand et à prendre en considération les faiblesses de son homologue italien. Il ne suffit pas de faire un carton sur la Belgique (voir JMM du 26/7).

Depuis, le MOL-Comfort s’est cassé en deux. Les deux parties ont« judicieusement » coulé. L’État du pavillon, les Bahamas, aura encore moins à écrire. Business as usual.

Les espoirs d’exploiter du pétrole en Guyane s’amenuisent

Le 23 juillet, les cinq groupes pétroliers engagés dans la recherche d’hydrocarbures au large de la Guyane ont confirmé l’échec du quatrième forage exploratoire. Mené jusqu’à une profondeur de plus de 6 200 m, le forage de ce puits d’exploration n’a donné aucun résultat. Le puits a donc été « bouché et abandonné », ont précisé les quatre groupes britanniques Tullow Oil PLC, Royal Dutch Shell, Northern Petroleum, Wessex Exploration et le Français Total. Le navire de forage Stena-Icemax va engager le forage du cinquième et dernier puits du programme d’exploration. Celui-ci est le plus proche du lieu où a été découvert du pétrole en 2011, avec une couche épaisse de 72 m de brut à une profondeur de 6 000 m dont 200 m d’eau et 4 000 m sous le fond de l’océan.

GDF s’allie à EDP pour participer au deuxième appel d’offres de parcs éoliens en mer

Le 22 juillet, GDF a confirmé son alliance avec le Portugais EDP pour répondre au nouvel appel d’offres, lancé par le gouvernement en janvier 2013, pour deux parcs éoliens en mer au large du Tréport et de Noirmoutier. GDF a participé au premier appel d’offres du printemps 2012 pour Le Tréport mais n’a pas été retenu. Les deux parcs devraient avoir une capacité de 500 MW chacun. EDF a également annoncé sa participation à ce deuxième appel d’offres en alliance avec l’Allemand WDP. Pour la fourniture des turbines d’éoliennes, GDF a choisi Areva, tandis qu’EDF a retenu Alstom. La date limite de remise des offres a été fixée au 29 novembre, la décision finale du gouvernement devrait être prise courant 2014.

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