Actuellement, environ 80 % des navires d’une taille de 230 m escalent en effet dans la rade de Saint-Jean-de-Luz, les plaisanciers rejoignant la terre par vedette. Un vrai handicap lorsque les conditions météorologiques sont défavorables.
En 2013, sur les 12 escales programmées, l’une d’entre elles a ainsi dû être annulée. En 2012, cinq escales au total ont connu le même sort. Le port de Bayonne, limité en tirant d’eau, ne peut en parallèle servir d’alternative. Quant au port d’Hendaye, moins attractif touristiquement, il ne reçoit seulement qu’un à deux paquebots par an, les compagnies privilégiant Saint-Jean-de-Luz. « Pour développer cette activité, il nous faudrait investir pour aménager des quais. Un projet de plate-forme d’accueil est ainsi à l’étude, vers le phare de Socoa, mais il nécessite de fédérer et de convaincre les politiques, d’autant que le site est classé et protégé et que l’activité croisière est concentrée surtout sur le printemps et l’automne. C’est un dossier de longue haleine », précise Georges Strullu.
Pour autant, les ports basques continuent de recevoir en moyenne entre 7 000 et 12 000 passagers par an, reconduisant des partenariats fidèles avec des compagnies telles que Silversea, Seabourn, Azamara (qui a réalisé en 2013 l’escale inaugurale de son Azamara-Quest), Océania, Peter Deilmann, Holland American… et le Christal-Symphony qui a escalé pour la première fois l’an dernier.