« P&O a une clientèle globalement très fidèle qui a fait part à la compagnie de son souhait de renouvellement des ports d’escale, explique-t-on à la CCI de Brest. Et comme cette compagnie a été très présente chez nous depuis une dizaine d’années, son absence provisoire a évidemment eu de fortes répercussions. » Évaluées à 100 € de dépenses par passagers, selon le dernier rapport du Conseil national du tourisme, les retombées ont été estimées à 760 000 € sur 2012.
La saison en cours montre que le creux de la vague semble passé puisque 16 escales sont programmées à ce jour. Totalisant près de 14 000 passagers et 5 000 membres d’équipage, elles concernent des navires allant de 115,50 m de longueur pour le plus petit (Kristina-Katarina de Kristina Cruise Line) à 290 m pour le plus grand (Grand-Mistral d’Iberios Cruceros). « En nombre de passagers, ça fluctue entre 180 et 2 050 croisiéristes par navire », constate la CCI brestoise. Nombre qui n’est d’ailleurs pas toujours lié à la longueur hors tout du paquebot.
Aida Cruises parmi les nouveaux clients
Accueillant des compagnies comme Plantours & Partners, Hapag Lloyd, Club Med, Wind Star Cruises, Star Clippers, les responsables brestois sont en plus ravis de compter l’opérateur allemand Aida Cruises parmi ses tout nouveaux clients. « Pour une première année test, il a programmé quatre escales. Nous espérons le satisfaire pour qu’il confirme sa présence dans le futur. » Auront également lieu deux escales du Club-Med-2, dont une où Brest servira de port d’embarquement pour une moitié des croisiéristes. Aidée en cela par la grande proximité de l’aéroport de Brest-Bretagne, cette option reste une des ambitions brestoises. Mais, face à de gros volumes de passagers, elle se trouve aujourd’hui limitée par les capacités de logement.