Activités globalement moroses, colis lourds exceptés

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Principale activité qui a été soutenue depuis novembre 2012, la réception de colis lourds destinés à la centrale EDF. En effet, le motoriste MAN a été retenu pour lui fournir finalement douze moteurs (320 t), leurs alternateurs et divers équipements. SDV Hambourg est le commissionnaire de transport qui assure le transport de bout en bout. Des navires Spliethoff assurent le transport jusqu’à Jarry et SCT consigne ces derniers et assure la manutention. « Nous sommes connus et reconnus en matière de manutention portuaire de colis lourds », estime Xavier Aubéry. En outre, TP Manu, transporteur routier spécialisé dans le transport et le levage de colis lourds racheté en 2000 par Socapar (holding familial), participe à leur installation sur site.

Le 7 juin ont débarqué du navire porte colis lourds Happy-Diamond 18 citernes Geldof construites aux Pays-Bas, destinées, elles aussi, à la centrale EDF.

La fin programmée de la défiscalisation n’est pas favorable aux grands projets de BTP, donc pas aux activités de TP Manu, ni à celle de l’agent maritime de Hoëgh Lines qu’est SCT en Guadeloupe et en Martinique. Les transporteurs de voitures de la compagnie faisaient leur miel du matériel de BTP.

Consommations en baisse

Le stockage sous froid pour compte de tiers se porte plutôt bien, reconnaît du bout des lèvres Xavier Aubery. Le coefficient de remplissage de l’entrepôt de Logikera, (45 000 m3 dont 32 000 m2 à − 18 oC) est bon. La crise sociale de 2009 et le ralentissement de l’économie de l’île ont un côté positif pour Logikera, car les projets plus ou moins concurrents par leurs effets ne se font pas. Le besoin de mutualisation du stockage sous froid reste donc soutenu. Cela dit, le projet d’extension de la capacité de stockage a été différé, le temps de renégocier certains aspects financiers.

De crise financière en crise sociale, puis maintenant la récession, la demande de voitures baisse d’année en année. La chute a été « très importante » en Martinique en 2012, moitié moins importante en Guadeloupe et elle se poursuit cette année, estime Xavier Aubery. Le nombre d’immatriculations a baissé dans les deux îles de l’ordre de 5 %. Ce qui n’est pas favorable aux car carriers de Hoëgh qui les a renouvelés et propose un service régulier tous les 15 jours. Voire aux navires de Seatrade qui chargent au départ de Radicatel.

Baisse des prix de la croisière

Très marginal, le tour-operator se porte comme la croisière en Guadeloupe. La saison 2012-2013 a été moyenne pour Costa qui, du fait de la perte du Costa-Concordia, n’a plus eu qu’un seul paquebot basé à Pointe-à-Pitre. MSC et RCCL sont arrivés en « interporting », mais ces escales représentent un faible volume de passagers (seule une petite proportion de passagers venant d’Europe embarque). Ce qui ne compense pas la perte d’un paquebot.

Pour la saison 2013-2014, Costa met un deuxième paquebot en port base. RCCL arrête ses escales mais ses filiales devraient le remplacer en tout ou partie. Et MSC prévoit d’augmenter son volume d’interporting.

La demande guadeloupéenne n’est pas négligeable. Entre 400 et 700 passagers embarquent à chaque escale hebdomadaire de Costa. L’effondrement des prix, depuis deux ans environ, n’est pas étranger à cette appétence pour la croisière.

Pour fixer les idées, sur les 150 escales de la saison 2012-2013, 23 étaient en port base pour Costa, une douzaine pour MSC et une vingtaine pour RCCL en interporting; et le reste en transit, se rappelle Xavier Aubery.

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